Les Centrafricains ont besoins des informations vérifiées

Depuis un certain temps, des médias en lignes centrafricains déversent quotidiennement des informations toujours difficiles à vérifier et dont la véracité n'est pas facile à établir. Beaucoup semblent soutenir la propagande d'un camp ou de l'autre. Le peuple centrafricain vit  des situations proches de l'enfer et le rôle primordial de tout journaliste et de chaque fille et fils de la Centrafrique est de contribuer à trouver la solution idoine au retour définitif de la paix chez nous. Les acteurs de la politique de l'opposition et de la majorité, ainsi que les chefs de guerre nationaux de la CPC doivent impérativement se mettre autour de la table pour discuter sans complaisances des malheurs de notre peuple. Parce que ni la communauté dite internationale, ni les mercenaires de l'UPC et de la Séléka n'ont pas un intérêt immédiat à apporter une réponse claire à la question sécuritaire qui se pose.

L'ONU a dépêché en Centrafrique des troupes (12000 hommes) pour instaurer la paix . La MINUSCA qui est sensée interdire les affrontements entre les protagonistes

, regarde souvent ailleurs pendant que les rebelles massacrent les pauvres paysans. Pour tous ceux qui ont pris le risque de sillonner l'arrière-pays, notamment les zones de conflits, la présence massive de la MINUSCA chez nous n'a aucun sens dans la mesure où la majorité des tueries perpétrées pas les rebelles alliés aux anti- balles Aka se déroulent sous les yeux indifférents des soldats de la MINUSCA. Mieux, les éléments de la MINUSCA poussent certains rebelles à commettre des forfaits leur permettant de dresser leur rapports mensongers au Conseil de Sécurité des Nation Unie. Cela s'est passé à Béogombo3, à un jet de pierre de Bémal, commune de Mia-Péndé, Sous préfecture de Paoua, dans la Lim-Péndé. Le chef de détachement MINUSCA camerounaise de Paoua a enjoint le chef d'une faction de la CPC, qui avait fait un repli dans cette localité, suite à l'avancée des forces coalisées sur Bossangoa et ses environs  de créer un "évènement", en clair massacre de la population civile pour pour que la MINUSCA justifie les budgets colossaux alloués par Les Nations Unies . Devant le refus ferme de chef CPC, Le chef du détachement MINUSCA  ordonna des tirs nourris entre Bémal et Békoro la veille des élection les 12 et 13 Mars 2021. Devinez les conséquences! forte abstention aux scrutins du 2ème tour. 

Face à ce contexte où note nation est en péril, aujourd'hui abandonnée par tous, tous les centrafricains doivent s'unir dans un même esprit de fraternité et de solidarité afin d'envisager,  ensemble,  les voies et moyens de sortir de ce bourbier infernal. De ce point de vue, il est criminel de s'associer aux mercenaires étrangers comme Ali Darassa, Alkhatim et consorts.  Ces gens n'ont rien à faire chez nous. Un Centrafricain n'ira jamais créer la rébellion  au Niger ni au Tchad, ni au Cameroun. Les Médias en ligne doivent aider notre pays à avoir une bonne réaction face à la perspective de l'anéantissement total de notre patrie. Il est malsain de donner toujours des information qui exaltent les hauts faits d'armes des 3R dans le Nord-Ouest du pays en ne parlant des FACAS et de leurs alliés tués. S'il y a affrontements entre les 3R et les forces loyalistes, il y a forcément des morts des deux côtés. Or on se rend compte à lire ces infos,  Les FACAS et leurs alliés sont des chaires à canon, systématiquement  abattus par les 3R. Les 3R n'ont pas leur place chez nous.

On peut ne pas être d'accord avec Touadéra par apport sa politique mais cela ne peut soutenir les bandits n'ayant aucun objectif politique  évident et qui tuent, pillent, volent et violent avec l'appui actif de certaines puissances.  Nous reviendront sur cet point .