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La situation nationale centrafricaine devient de plus en plus délétère et une conflagration générale est à craindre. Les nouvelles autorités sont élues pour ramener la paix comme condition sine qua non d'un développement harmonieux de notre pays. Les efforts, fort louables déployés depuis le 25 Mars par elles ne suffisent pas à créer l'amorce du retour à la paix. Le défit est d'autant plus immense que tout le travail jusqu'ici accompli par le gouvernement n'est pas clairement perçu par le peuple impatient. La duplicité coupable des seigneurs guerre comme Abdoulaye Hissen, Gaye et autres ne permet pas une visibilité claire du processus DDRR. La mise en route de ce processus est pour le moins compliquée et difficile en raison du langage ésotériques des rebelles. Les rebelles ne parlent jamais le même langage que nous. Ils ont une vision du monde spécifique qui ne rime en aucun point avec le reste de la population. Quand le gouvernement et le communauté dite internationale parlent du DDRR, eux ils parlent de leur intégration dans la nouvelle armée et dans le gouvernement. La compensation financière de leur désarmement n'a aucun intérêt pour eux.Ils pillent le diamant, l'or et autre ressources...et rackettent Et leur rêve c'est d'encaisser ce pactole rondelet, tant s'en faut, et ensuite refuser leur désarmement.C'est plus avantageux.

Le désarmement? Il ne faut pas se raconter des histoires. Chaque combattant dispose d'au moins trois (3) Kalachnikov et des dizaines de grenades...Après avoir perçu la somme due au titre du DDRR, il a le loisir de remettre un (1) Kala et gardera par devers lui 2 Kala. De ce point de vue, comment peut-on logiquement parler de désarmement? un exemple concret: Lors de la première phase de Désarmement qui avait connu le fiasco que l'on sait, le groupe d'Hissen Abdoulaye avait été entièrement dédommagé juste avant la chute de Bozizé. Après avoir empoché le magot, Abdoulaye et ses hommes se sont retrouvés au centre des activités de déstabilisation et de la mise en coupe réglée de notre pays. Puisque aucun groupe armé ne sera pas désarmé quand bien même il aura perçu les sommes promises pour le désarment, que reste-t-il à faire pour une solution durable de cette crise endémique? La solution est dans toutes les têtes mais personne n'ose la proclamer. Lorsqu'on parle d'Etat, ce qui nous vient à l'esprit, c'est la Force. Oui l'Etat, c'est d'abord sa force; la force qui découle de ses forces armées: les forces de défense et de sécurité. Elles constituent le garant de sa souveraineté et de sa sécurité tant intérieure qu'extérieure.

Aujourd'hui, il est complètement ridicule de parler d'un Etat centrafricain. Pourquoi? La déliquescence et l'anéantissement total de notre Armée nationale, si fière et si forte dans les années Bokassa, ont été patiemment menées par Bozizé qui, dans son envie morbide de conserver son pouvoir, a tribalisé l'Armée nationale puis l'a dépossédée de tout son équipement pour la rendre finalement vulnérable. Nous avons été témoins de l'entrée de la Séléka dans la capitale. Nos soldats avec des armes ridicules se sont fondus dans la masse, les jambes au cou! Que pouvaient-ils devant les éléments de la Séléka lourdement armés? Les rebelles de la Séléka ont mis la mains sur l'essentiel de l'armement des FACA entreposé à Bénzambé, Bossembélé (Guantanamo), Sansara et au camp De Roux. Les FACA ne sont que l'ombre d'elles-mêmes. La Centrafrique n'a plus d'armée par la faute exclusive de Boszizé.

Mais la Communauté dite Internationale est tout aussi responsable de l'enlisement de la crise de notre pays et l'affaiblissement de de l'Etat au profit des bandits armés en décrétant l'incompréhensible embargo sur les armes qui pénalise notre pays. L'évènement malheureux de l'ENAM ne pourrait constituer une raison suffisante pour interdire la reconstitution de notre armée. Cet embargo cache mal le complot rondement ourdi par Babacar Gaye et autres, tous musulmans, contre notre pays. C'est en vérité ces Diallo, ces Fall ces Diop... qui infestent le BINUCA puis la MINUSCA , qui ne cessent de mentir au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu'il prennent ces différentes résolutions objectivement opposées aux intérêts légitimes de notre nation. La Centrafrique n'existe que de nom. Il est clair que ce n'est pas la MINUSCA qui apportera la solution à crise, elle est là pour se faire du Cfa . Les centrafricains savent ce qui leur reste à faire: prendre en main sa propre destinée. Il faut chasser de nos terres les criminels mercenaires qui endeuillent notre pays! Que les Centrafricains qui les ont introduits chez pour servir leur égoïsme coupable soient déchus de la nationalité centrafricaine et traduits devant la Justice. Les caresser dans le sens du poil n'apporterait rien quant au fond! Les recevoir au palais revient à les reconnaître comme des interlocuteurs crédibles; mais la main qu'ils nous tendent et que nous saisissons est entachée de sang innocent de nos compatriotes. C'est une injure suprême à leur mémoire et une trahison.

L'heure est à la mobilisation générale pour une réponse radicale et militaire. Les rebelles exploitent illégalement les ressources minières du pays leur assurant des moyens substantiels pour leur approvisionnement en armes et des revenus si confortables que leur parler du DDRR est une ineptie. Alors comment font les autres pays pour s'équiper en armes? N'y aurait-il pas des moyens d'équiper notre armée malgré les Résolutions inadmissibles de ces diplomates complètement déconnectés des réalités du monde? Que le Gouvernement se grouille pour résoudre cette crise. Ces Messieurs des Nations Unies n'ont que cure des malheur des centrafricains, eux ils roulent sur l'or et se foutent pas mal que le Centrafricain se faisse trucider par Nouradine Adams ou Abdoulaye Hissen..

DOP

Tag(s) : #Politique
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